Encore perdue....non c'est pas possible tu me portes la poisse !! ( PV Magdalena)

Encore perdue....non c'est pas possible tu me portes la poisse !!

Samedi, un beau samedi après midi où le soleil était haut dans le ciel, j'avais donc décidé d'aller me balader, rien de tel pour me vider l'esprit. Après une matinée ennuyante, après être restée chez moi à jour de la guitare et du piano je me demandais si je ne devais pas bouger, je décidai donc d'aller faire un tour en foret, je mis mon paquet de cigarette dans le sac, un bloc note et une trousse, une veste puis enfilai un jean et un tee-shirt puis un pull, voilà j'étais prête, enfin prête. Je jetai un rapide coup d'oeil dans le miroir pour me confirmer que je n'étais pas "effrayante" Je sortis donc main dans les poches fermant ma maison derrière moi et me dirigeant à pied vers l'entrée dans la foret, une belle petite foret, enfin j'espèrai qu'elle était petite sinon j'aurai du mal à m'y retrouver. Je m'enfonçai donc dans celle ci, quelques secondes plus tard me tournant je vis que j'étais déjà loin, loin de chez moi, je ne voyais d'ailleurs plus celle ci, je ne trouvais pas que j'avais marché réellement vite mais il fallait croire que j'avais fais de grand pas, j'avançai encore pendant quelques temps après avoir mis mes écouteurs dans mes oreilles.

Je regardai à présent ma montre, cela faisait déjà une heure que je marchais, je m'installai donc contre les racines d'un arbre et commençai à écrire une chanson, une belle petite chanson, une balade, je commençai aussi à la chantonner, quand j'entendis un craquement de branche, je me relevais laissant tomber mon bloc note et mon stylo, j'étais debout, droite comme un "i" et je cherchai qui était là, rien je ne vis rien, il n'y avait rien autour de moi, je me baissai donc et me mis à la recherche du crayon, à quatre pattes par terre je fis presque le tour de l'arbre pour tomber nez à nez, ou plutôt nez à pied, sur une paire de pied, je reculai pour tomber sur les fesses et ouvrit la bouche surprise mais relevant les yeux je vis que c'était une jeune femme que je connaissais, je l'avais déjà vu. A l'aéroport, oui c'est ça c'était Magdalena, je me levai un sourire sur les lèvres et passai mes mains sur mon jean pour le nettoyer, mes cheveux étaient remplit de feuilles mais je m'en fichais bien j'étais au milieu de la fôret je n'allai pas m'attendre à rester propre et je n'étais pas du genre à me plaindre quand quelques choses me tombais dessus, comme de l'eau, de la terre ou dans ce cas là des feuilles.

- heu ..salut....désolé tu m'as fais peur...je cherche mon crayon tu ne l'aurais pas vu par pur hasard ?

Je lui souris de nouveau et baissai les yeux à la recherche de celui ci, j'adorai tout mes stylos, ils étaient une source d'inspiration, non, non je n'étais pas folle, je mordillai tout mes stylos et ils avaient tous un passé, vous vous demandez sûrement comment un stylo peux avoir un passé et bien je n'en sais rien, il a jute vécu beaucoup de chose. Relevant le nez je me rendis compte qu'il faisait presque nuit, que je n'avais aucune idée du lieu ou je me trouvais et que je croisais la jeune femme en face de moi à chaque fois que j'étais perdue, cela voulait il dire que j'étais perdue ? que j'allai devoir dormir ici jusqu'à ce que quelqu'un s'inquiète de mon absence ?

Cela faisait très peu de temps que Magdalena était arrivée à Providence, et encore, elle avait du mal à s'orienter. La différence entre cette ville avec un énorme campus universitaire et sa ville natale, en Alaska était énorme. Donc, pour éviter de se perdre à tout moment, Magdalena avait eu l'idée de ne pas vouloir aller partout en même temps, mais plutôt d'apprendre à connaître la ville de façon progressive. Comment allait-elle faire ? Elle allait visiter les endroits un par un quand elle aurait du temps libre, et s'assurerait d'être entourée de plusieurs personnes qu'elle connaît de préférence et qui seraient prêtes à l'aider en cas de besoin.

Puisqu'elle avait travaillé relativement tard la veille, Maggie avait eu une nuit de sommeil décalée, faisant en sorte qu'elle s'était réveillée dans le début de l'après-midi, le samedi. N'étant pas habituée à ce genre de décalage dans son horaire de sommeil, Magdalena eut soudainement du mal à se réveiller. Pour être en forme, Maggie prit donc une longue douche qui eut pour effet de la réveiller. Elle décida de laisser sécher ses cheveux à l’air libre, sachant qu’ils allaient tout simplement boucler sans gonfler de façon dramatique, comme cela pouvait faire quelques fois lorsqu’elle était enfant.

L’après-midi était encore jeune, alors Magdalena se permit d’aller se promener un peu à l’extérieur. Il y avait une forêt pas très loin de chez elle, le défi était de savoir si elle serait capable de se retrouver ou non, à savoir qu’elle était plus habituée dans la nature que dans une très grande ville. Magdalena mit alors un jean tout simple et une chemise à carreaux assortie à ses yeux bleus. Elle mit de simples chaussures et sortit de chez elle. Quelques minutes après, elle se trouvait déjà dans la forêt.

Magdalena ne vit pas le temps passer tellement elle était émerveillée par ce qui l’entourait. Quand elle regarda l’heure pour la première fois sur son téléphone portable, il était rendu plutôt tard, et il commençait à faire noir. Évidemment, Magdalena se mit un peu à paniquer, puisqu’elle ne savait pas du tout par où sortir, et son portable ne captait aucun réseau. Évidemment, elle était au milieu d’une forêt ! Elle entendit alors quelqu’un fredonner, et se dirigea vers le son tout de suite, pour arriver face à face à une personne qui ne l’attendait sûrement pas. Pensant qu’elle ne connaitrait pas cette personne, comme d’habitude quand elle se promenait dans cette ville, Maggie tomba plutôt sur Abbigail, la fille avec qui elle s’était perdue à l’aéroport lors de son arrivée. Magdalena ne la connaissait pas beaucoup, mais la trouvait déjà très sympathique. D’ailleurs, celle-ci lui demanda si elle avait vu son crayon.

- Salut ! Oh, je m’excuse, je ne voulais vraiment pas te faire peur ! C’est que je suis complètement perdue ! Ton crayon ? Oh, il ne serait pas…

Magdalena avait senti quelque chose sous son soulier, et elle avait tout de suite levé le pied pour voir, malgré la noirceur, le stylo.

- …là par hasard ?

J’étais par terre, cherchant désespérément mon stylo, je le voulais et je le retrouverai quitte à passer la nuit ici, par terre et au lever du jour chercher de nouveau, bon je savais que si je passai la nuit ici il y aurait sûrement des bêtes étranges qui viendraient me renifler mais je voulais mon stylo et je l’aurai.

Mes yeux se posèrent sur des pieds et automatiquement je me poussai vers l’arrière pour atterrir sur mon arrière train, je me redressai ensuite en reconnaissant Magdalena, je lui souris gênée, quand je la voyais j’étais toujours perdue et là à quatre pattes j’avais du lui paraître bizarre, mais j’en avais l’habitude et c’était plutôt drôle cela me faisait rire, au fond, je n’allai quand même pas exploser de rire devant elle, elle allait me demander si je comptais me rendre à l’asile ou bien si je m’en étais échappée.

J’étais debout face à la jeune femme et mon sourire restait figé sur mes lèvres, je lui dis alors qu’elle m’avait fait peur, bon ça arrivait à tout le monde de se faire surprendre et à tout le monde d’être surpris, bien que je déteste que l’on me surprenne je n’avais pas toujours le choix. Je ne pouvais pas contrôler les choses à ma guise ce qui était bien dommage. Je lui demandai ensuite si elle n’avait pas vu mon crayon, la chose la plus importante à mes yeux pour le moment.

Du moins jusqu’à ce que je réalise qu’il faisait noir, enfin nuit, l’ombre des arbres avaient disparu pour laisser place à la nuit, enfin la nuit était un bien grand mot, je devrais dire la pénombre, la lune n’allait pas tarder à faire son apparition tandis que la température commençait déjà à chuter, que faisais je ici à cette heure ci ? C’était déboussolant, la soirée n’allait pas être une soirée tranquille, sachant qu’à chaque fois que je voyais Magdalena cela voulait dire que j’étais perdue, je sortis alors mon portable pour voir l’heure.

La jeune femme me demanda alors s’il n’était pas sous son pied, je me baissai et regardai pour le trouver, me relevant rapidement et brandissant le stylo je lui souris presque en sautillant sur place, et oui quand je pétais un câble ce n’était pas à moitié.

- Merciiiiiiiii tu es un ange, un amour, une fille génialissime.

C’était clair et net je devenais folle, je retournai vers ma pochette et rangeai le tout dans mon sac puis retournai devant la jeune femme.

- Dis moi, tu as une carte ou bien de quoi te repérer ? parce que je n’aimerai pas servir de repas à des loups affamés ni gelé sur place.

Magdalena ne connaissait pas beaucoup Abbigail, ce qui était naturel, puisqu'elles ne s'étaient rencontrées qu'à une reprise, deux si on comptait ce moment présent où elles se croisaient par le plus grand des hasards dans cette forêt où elles auraient pu se perdre cent fois avant de croiser âme qui vive. Même si Magdalena avait toujours croisé Abbigaïl dans des situations un peu troubles, donc lorsqu'elle était perdue dans cette grande ville qu'elle ne connaissait pas et qui était trois fois plus grosse que sa ville natale, Maggie croyait quand même que son interlocutrice était vraiment sympathique, il fallait seulement la connaître un peu.

- Ça me fait plaisir !

Magdalena ne posa pas de questions quant à l'enthousiasme d'Abbigaïl concernant le fait de retrouver son style, mais elle avait quand même compris qu'elle devait y tenir. Chaque personne possédait quelque chose à laquelle elle tenait, même si cette chose pouvait sembler très banale pour les autres. Peu importe, c'était chacun son truc ! Justement, Magdalena fut un peu déçue que son truc à elle, ce ne soit pas une carte, parce que cela aurait été pratique pour se retrouver dans cette forêt. La seule chose qu'elle savait, c'était qu'elle n'habitait pas loin, donc les deux filles pourraient s'y rendre, du moins, si elles trouvaient le moyen.

- Non, moi non plus.

L'idée que des bêtes viennent les attaquer fit un peu peur à Magdalena. Justement, elle entendit un craquement de branches non familier. Même si cela pouvait être n'importe quoi, Maggie n'aima pas ça quand même. Un peu prise de panique, comme précédemment lorsqu'elle s'était rendu compte qu'elle était perdue, elle s'agrippa au bras d'Abbigail sans le vouloir, et dit, sur un ton hésitant et un peu angoissé:

- On... on pourrait courir par là ? On dirait qu'il y a un chemin... Peut-être que par miracle ça va nous conduire chez moi ?

J’étais un peu perdue dans mes pensées, cherchant mon stylo, tomber nez à pied avec Magdanela m’avait surprise puis fais sourire, je m’étais donc redressée pour la saluer et lui demander si elle n’avait pas vu mon stylo.
Alors qu’elle m’indiquait où il était, je remarquai que la nuit tombait peu à peu, que je n’avais pas la moindre idée du lieu où j’étais et qu’encore une fois je me trouvai en présence de cette jeune fille. La première fois que nous nous étions vu, nous n’arrivions pas à trouver notre chemin.

Bon j’avais du passer pour une folle quand j’avais retrouvé mon stylo, mais je tenais à tout ce qui me servait pour écrire, c’était un moyen de me libérer de tout ce que j’accumulai et le fait de le retrouver c’était un soulagement. Bref je l’avais trouvé et maintenant autre chose me tracassait, et oui il fallait bien que je trouve quelque chose pour m’occuper l’esprit.

Elle non plus n’avait pas de repère ou bien de carte ou autre chose pour nous aider à sortir d’ici, ça s’annonçait très bien pour le moment, paroles ironique bien sur, comment allions nous faire ? Dormir là, contre le tronc d’un arbre, non ! Je n’en avais pas envie, j’avais envie de mon lit, de ma couette. Je ne pouvais donc me résoudre à dormir là, bien que dormir contre un arbre ne me dérange pas, je l’avais fais plusieurs fois quand je ne voulais pas rentrer, quand je voulais oublier et passer à autre chose, comme si l’arbre et la foret me donnait un semblant d’énergie pour oublier.

La jeune femme me proposa ensuite de courir, je fermai mon sac et le glissai sur mon dos, courir, oui pourquoi pas. Et puis si je me disais qu’en courant nous pourrions sortir de cette forêt ça m’aiderait, si je me fixai un but, arriver là bas nous verrions une route ou quelques choses de la civilisation qui pour le moment ne me manquait absolument pas.

Dans mes moments de folie et de réflexions intenses, je me disais que vivre dans un arbre ne serait pas si mal, comment je pourrais survire ? Comment est-ce que je ferais pour me nourrir ? Tout ça j’y pensais aussi, bien sur si je comptais aller un jour dans un arbre et bien

- Oui, courons. Je pense qu’il y a un chemin par là ou peut être par là !

Je lui montrai deux endroits bien distinct, l’un à ma droite l’autre à ma gauche. Regardant des deux côtés je me dis qu’il vaudrait mieux partir par la gauche, la droite de Magdalena. Je lui attrapai le bras et l’entraînai entre les arbres, je la lâchais un peu plus loin pour esquiver les arbres tout en continuant de courir et je me mis aussi à rire, nous avions probablement l’air débile, deux folles lâchées au milieu d’une foret. Une craquement de branche derrière moi me fit arrêter de rire et j’accélérai la course, Mag étant à côté de moi ce n’était pas elle, c’était flippant.

Magdalena n'avait pas peur lorsqu'il faisait nuit de nature. C'était normal, parce que dans sa ville natale, le soir, il faisait plutôt sombre. Par contre, la jeune femme ne savait pas vraiment se défendre physiquement, seuls ses réflexes pourraient l'aider en cas de besoin, et encore là, elle n'était pas certaine que si elle avait peur, ceux-ci pourraient collaborer correctement. Maggie voulait tout de suite sortir de la forêt, et si possible, rentrer chez elle. Évidemment, elle n'allait pas laisser Abbigail seule dans la forêt. C'est pourquoi elle décida de la suivre quand elle choisit un chemin plus qu'un autre.

- Tant qu'on sorte d'ici, les deux chemins me conviennent !

Ce fut seulement quand les deux filles commencèrent à courir que Maggie se mit à rire, à prendre cette situation un peu moins au sérieux. Elle riait, tout comme Abbigail, alors qu'elles continuaient à courir sur la route. Plusieurs fois, Magdalena manqua de perdre pied et de s'écraser de tout son long, mais au fil du temps, elle s'habitua aux branches et racines qui trainaient par terre. Ce fut ensuite quand elle entendit un second bruit derrière elle que Maggie accéléra le pas, d'autant plus qu'elle avait vu de la lumière un peu plus loin. De son côté, Maggie fit une entrée spectaculaire sur la route, hors de la nature, soit en trébuchant dans une grosse racine et en tombant par terre. Le temps de se relever, la "chose" qui les poursuivait sortit elle aussi, et Maggie soupira quand elle dit:

- Ce n'est qu'un écureuil !!

Après un moment de silence, Magdalena se mit à rire, puis elle demanda:

- Tu veux venir chez moi ? J'habite tout près ! Enfin, je pense...

C'est vrai que tant que nous arrivions à sortir d'ici tout m'allais. Nous commençâmes à courir tout les deux sans trop savoir où nous allions en riant, c'est vrai que ce genre de situation était plutôt à prendre à la rigolade plutôt que d'être effrayées, cela ne servait à rien d'avoir peur.
Le rire était un bon moyen de se détendre je ris jusqu'à ce que des craquements de branches se fassent entendre derrière nous, j'accélerai alors encore un peu tournant la tête quelque fois vers la jeune femme pour me rendre compte qu'elle avait elle aussi accélérer. Arrivée vers la route je fis mon possible pour la rejoindre le plus vite possible, les lumières étaient rassurante, mais en sortant je me pris des branches ce qui me griffa le visage et je fermai les yeux pour arriver sur la route.

Si une voiture était passé au même moment j'aurai sûrement été transformée en crêpe, j'ouvris les yeux et me tournai pour voir que Magdalena était par terre, je souris et m'approchai d'elle alors qu'elle se relevai, je pense qu'elle avait du trébucher en sortant des bois, puis elle soupira je tournai la tête pour apercevoir un écureuil il s'était amusé à nous faire peur ou bien voulait il tout simplement nous chasser de la foret comme un chien de garde, je me mis à rire en voyant la petite bête et en me disant que j'étais sûrement passée pour une idiote à avoir peur d'elle.

J'arrêtai de rire en entendant la voix de la jeune femme, je tournai la tête vers elle en réfléchissant, je ne savais pas, je devrais sûrement rentrer chez moi regarder les griffures que j'avais sur le visage et une fois près de chez elle je pourrais retrouver ma route, j'acceptai tout de même son invitation regardant l'heure je me dis que je ne resterai pas longtemps.

- Oui je veux bien, mais je ne resterai pas longtemps après il faudra que je retrouve la route jusqu'à chez moi, ce qui ne sera sûrement pas de tout repos.

{ Désolé j'avais pas vu qu'il avait été remis aussi ^^}

Peu importe la personne avec qui elle se trouvait, Magdalena détestait laisser les gens à eux-mêmes dans des situations plus ou moins confortables. Dans ce cas, elle avait bien du mal à s'imaginer laisser Abbigaïl rentrer chez elle dans le noir alors que les deux filles venaient de perdre leur chemin dans une forêt. Non pas parce qu'elle n'avait pas confiance qu'Abby n'était pas capable de trouver son chemin toute seule, mais elle était faite comme ça. C'était pour cette raison que Maggie lui avait offert de venir à son appartement, malgré l'heure. D'ailleurs, l'heure n'était pas vraiment un problème, puisque Maggie ne savait même pas quelle heure il était !

- Si tu veux je peux aller te reconduire chez toi, j'ai une voiture, et je crois que je suis meilleure en voiture qu'à pied !

C'était bien vrai. Magdalena avait obtenu son permis de conduire dans sa ville natale, Juneau, mais par la suite, elle avait seulement emprunté quelques fois la voiture de ses frères, et elle devait admettre qu'elle se débrouillait plutôt bien. Une fois arrivée à Providence, elle avait pris ses économies pour s'acheter une voiture usagée, relativement jolie et qui roulait bien. Elle se débrouillait bien avec, mais pour être certaine, elle s'était également procurée un GPS. Donc, elle n'aurait qu'à entrer l'adresse d'Abbigaïl pour que l'appareil lui dise ou se rendre.

Alors qu'elle attendait une réponse de la part d'Abbigaïl, Magdalena regarda la route pour s'orienter, ou du moins, essayer de le faire. Elle se rendit compte que si elles continuaient vers la droite, d'ici quelques minutes, elles tomberaient sur une petite route menant directement au studio où Maggie habitait. Cette petite route, finalement, la jeune femme la connaissait très bien: Elle l'empruntait à toutes les fois où elle allait travailler à Roller Coaster Riding, c'est-à-dire plusieurs fois par semaine. Ce chemin en question la menait directement à l'entrée du parc, donc la jeune femme le trouvait fort pratique.

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