Lowwan E. Stonem Sex, Drugs & Rock'n'roll
Messages : 76 Age : 31 Date d'inscription : 14/02/2010
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| Sujet: Un éternel recommencement. Jeu 15 Avr - 13:50 | |
| Cette journée, je la connais, elle est mon enfer, ma routine. Il est deux heures du matin et encore aujourd'hui, je suis sous les effets de la drogue. Héro, dope, coke, crack, shit, cannabis ou extasie, peut m'importe du moment que je plane.Voyez-vous jusqu'ou j'en suis réduite. Seule, dans une ruelle déserte, près d'une boîte de nuit. Si ce n'est pas affligeant ! C'est dans des moments comme celui-ci que je laisse la nostalgie s'emparer de moi. Ce soir, ce jour, cette nuit n'échappera pas à la règle. Flash Back
Andrew me demandais toujours: Qu'est -ce que tu feras quand tu seras grande ? Un jour je lui ai répondu.Lowwan: Ben, je... non c'est idiot.Andrew: Allez dis-le ! Lowwan: Non ça ne va pas te paire. Andrew: Moi je te l'ai dit ! Raconte !Lowwan: J'aimerais être un flan. Un flan aux abricots ou nature tiens ! Un peu tiède dans une boulangerie en vitrine.Andrew: Un flan ?! Comme le gâteau ?Lowwan: Evidement qu'est-ce que tu veux que ce soit d'autre ?Il n'y en a pas quarante six mille des flans.Andrew: Un flan...un flan ? Ah ouai un flan !Flash Back
Un flan. Quand j'y repense, aujourd'hui, on peut dire que mon rêve s'est accomplit . A cet instant, on pourrait facilement me qualifier de loque, mais un flan....il n'y a pas tant de différence. Que je déteste être nostalgique. Je me sens, dans ces instants, encore plus minable que je puis l'être,et je me dégoute encore un peu plus de ma personne. Aujourd'hui, si je suis seule, c'est que je l'ai voulu. Alors à quoi bon se ressasser continuellement des évènements de ma vie dorénavant daté, passé, terminé. J'aurais beau faire celle que rien ne touche. Mais contrairement à ce que l'on peut penser de moi, je suis plus sensible que l'on ne peut bien vouloir le croire.Je sors de mon paquet une nouvelle cigarette. Je l'allume, je tire dessus et je recrache la fumer de mes poumons, répétant inlassablement ces gestes qui sont devenus pour moi comme un rituel. Ce soir la nuit est plus froide que les précédentes ont pu l'être et c'est avec cette seule lueur que je réussit, quoi que en vain, à me réchauffer quelque peu. Dans l'ombre de la nuit, dans cette ruelle sinistre, à cette heure tardive de la nuit, on peut entendre encore les pas d'une personne...sûrement d'un homme. Un pas vif et préssent, s'approchant avec quelque peu d'appréhension auprès de ma personne. | |
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